Publié le 14 avril 2024
Dans la nuit du 13 au 14 avril, suite au bombardement de son ambassade à Damas, l’Iran a riposté par l’envoi de drones et de missiles contre Israël. Cette attaque marque un nouveau tournant et fait peser de lourdes menaces sur l’évolution de la situation dans la région. Nous condamnons avec force tant l’attaque de l’Iran sur Israël, que la frappe israélienne contre le consulat iranien à Damas le 1er avril qui a fait 16 morts. Cette escalade de violence est irresponsable et nous appelons toutes les parties à la retenue.
Si des actes forts ne sont pas posés en urgence, c’est un embrasement de la région qui risque d’advenir, dont les conséquences sont incalculables et dont les populations civiles en paieront le prix. Ces populations luttent déjà pour leurs vies et contre des régimes cyniques et sanguinaires.
Nous ne supportons plus de voir le droit international bafoué. Le gouvernement israélien n’a respecté aucune des mesures de l’ordonnance de la Cour internationale de justice du 26 janvier dernier, et ce dans la continuité de son mépris de toutes décisions de l’ONU.
Nous ne supportons plus de voir le Conseil de sécurité de l’ONU être réduit au rang de spectateur passif.
Nous ne supportons plus de voir l’Union européenne et la France se contenter de belles paroles sans lendemain ni mesures concrètes.
Il est temps de poser des actes forts et nous sollicitons de ces derniers qu’ils exigent, sous peine de sanctions :
- Respect du droit international
- Cessez-le-feu immédiat et permanent pour mettre fin au génocide en cours à Gaza
- Libération des otages israélien·nes détenu·es par le Hamas
- Libération des prisonnier·e·s palestinien·ne·s détenu·e·s arbitrairement et en dehors des règles du droit international
- Fin de la colonisation
- Reconnaissance de l’Etat palestinien sur les frontières de 1967
- Créer un cadre pour donner des garanties de sécurité aux populations de la région
Il est temps que la France et l’Union européenne retrouvent une voix forte et singulière dans le concert des nations et prennent des initiatives pour ramener la paix. Il est temps que la seule force employée pour résoudre les conflits au Moyen Orient, comme ailleurs, soit celle du droit international.