Il y a tout juste un an, le 24 février 2022, les forces armées russes débutaient l’invasion de l’Ukraine, provoquant alors la plus grave violation de la souveraineté d’un État et du droit international de ces dernières décennies en Europe. Un an plus tard, EELV renouvelle son soutien au peuple ukrainien, et rappelle son engagement sans faux-fuyants pour une Ukraine libre, souveraine et en paix.
L’agression de 2022 prend place dans un contexte déjà tendu. En 2014, suite à la révolution pro-démocratie et pro-européenne de Maïdan, la Russie annexait la Crimée. Dans la foulée, des groupes pro-russes soutenus par le Kremlin organisaient la sécession de deux départements de l’est de l’Ukraine, lançant un conflit qui demeurait à un niveau larvé depuis la signature des accords de Minsk. L’envie d’Europe et de démocratie des Ukrainien-ne-s et est au cœur de la violente agression de la Russie de Vladimir Poutine qui considère ce souhait comme un affront à faire taire.
Ainsi, depuis un an, ce sont des massacres et crimes de guerre quasi quotidiens qui sont commis en Ukraine par l’armée et les groupes paramilitaires russes. Nous avons le devoir moral et politique de continuer d’apporter à l’Ukraine un soutien sans faille. EELV demande à l’État français de poursuivre son engagement concret pour la défense de l’Ukraine. Ici, nos valeurs pacifistes sont confrontées à nos valeurs humanistes et nous avons choisi de soutenir l’envoi d’armes à l’Ukraine. Cela passe notamment par la livraison de char et de matériel de défense à l’armée ukrainienne.
Face à ce conflit injuste qui touche notre continent, nous appelons chacune et chacun à se mobiliser partout en France. Nous marcherons aux côtés des Ukrainien-ne-s le vendredi 24 février et le samedi 25 février 2023 pour réclamer l’arrêt de la guerre et des crimes perpétrés et le retrait immédiat de l’armée russe pour une paix durable. A Paris, le rendez-vous est fixé ce samedi 25 février à 14h Place de la République.
Europe Écologie les Verts organisera par ailleurs un événement en ligne dans les prochaines semaines pour donner la parole aux chercheuses et chercheurs et enrichir nos débats.
Aminata Niakaté et Sophie Bussière, porte-paroles nationales
Les commissions Transnationale et Europe d’EELV