2 ans après, plus que jamais, solidarité avec l’Ukraine
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Le 24 février 2022, le président Vladimir Poutine a donné l’ordre à l’armée russe d’envahir l’Ukraine. Cette agression unilatérale, non provoquée, est une violation inacceptable du droit international. 2 ans plus tard, nous renouvelons notre soutien au peuple Ukrainien et appelons à marcher ce samedi 24 février 2024, partout en France, pour la paix.

Depuis le début, les écologistes sont aux côtés de l’Ukraine et nous assurons de notre entière solidarité le peuple ukrainien. Nous apportons également notre soutien aux politiques et aux actions de l’Union européenne qui œuvrent dans ce sens.

Cette invasion du 24 février 2022 constitue une attaque pure et simple de la souveraineté de l’État ukrainien et va à l’encontre des principes fondamentaux du droit international. Cette guerre est le reflet d’une volonté hégémonique et expansionniste de Vladimir Poutine, volonté qu’il faut combattre et stopper net. Cet impératif se fait d’autant plus sentir quand on voit l’état de la répression politique qui sévit en Russie, la mort récente d’Alexei Navalny, principal opposant à Poutine, en est le reflet. 

 A court et moyen terme, un soutien militaire est indispensable afin de permettre à l’Ukraine de poursuivre sa résistance. Ce soutien de la France et de l’UE doit se poursuivre pour permettre à l’Ukraine de faire face à l’augmentation continue de l’effort russe et de pouvoir engager, le temps venu, des négociations de paix sans avoir le couteau sous la gorge.

La paix est notre objectif premier et notre but final

Malheureusement, dans les conditions actuelles et avec l’occupation d’une grande partie du territoire Ukrainien par les forces russes, toute négociation serait vaine.

La Russie est consciente que l’une des principales failles de l’Ukraine est liée au risque d’érosion du soutien dont elle bénéficie au sein des opinions publiques européennes et occidentales. Construite de longue date, la stratégie d’influence et de propagande russe se déploie largement pour saper le soutien au peuple ukrainien, tantôt en relativisant les crimes de guerre russes, tantôt en présentant les victimes en coupables, tantôt en cherchant à disqualifier les mesures de soutien à l’Ukraine. Ces discours doivent être également combattus.

Par ailleurs, il semble important de renouveler et d’intensifier les sanctions économiques et financières contre la Russie et ses dirigeants. Les avoirs gelés depuis le début du conflit, (l’équivalent de 300 milliards d’euros), doivent être confisqués et affectés au soutien à l’Ukraine, notamment à sa reconstruction.

Enfin, l’ouverture des négociations d’adhésion avec l’Ukraine, est un signal fort d’espoir pour tous nos concitoyen·nes attaché·es à élargir et approfondir l’Union européenne. Le renforcement du flanc oriental de l’UE est un impératif géopolitique face à Vladimir Poutine.

Cette décision marque un signal fort pour que l’Union européenne renforce son soutien à l’Ukraine et réponde à l’appel de ses citoyen·ne·s qui souhaitent la rejoindre. Toutes les formes d’intimidation et de chantage à l’encontre de ce projet doivent être fermement combattues. Nous dénonçons en particulier l’attitude du Premier ministre hongrois, Viktor Orbán, qui a bloqué une aide financière à l’Ukraine par un véto.

Pour une Europe forte et unie sur les questions de politique étrangère, il nous faut passer à la règle de la majorité qualifiée et continuer à renforcer le pouvoir du Parlement européen, seule institution européenne à être élue au suffrage universel direct. C’est le projet pour la paix que nous proposons avec Marie Toussaint, notre tête de liste aux européennes 2024. Elle portera nos propositions pour l’approfondissement de l’intégration européenne, et développera notre vision d’une Europe fédérale, terre de droits et libertés.

Ainsi, pour renouveler notre soutien au peuple Ukrainien et appeler à la réalisation de notre voeux le plus cher, la paix, nous appelons à rejoindre les rassemblements partout en France ce samedi 24 février 2024.

Aminata Niakaté et Sophie Bussières, porte-paroles