EELV n’oublie pas la Syrie
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Rebelle syrien à Alep, 21 juillet 2014. Crédits : Ahmed Deeb/AFP

Communiqué de presse publié le .

L’actualité internationale ne nous fait pas oublier la souffrance du peuple Syrien qui depuis trois ans et demi résiste à Bachar al Assa et aux djihadistes.
 EELV rappelle qu’il y a un an le 21 août 2013 des gaz chimiques ont été utilisés dans la banlieue de Damas pour déloger les forces combattantes démocratiques, provoquant 1300 morts dont 437 enfants.

Selon l’OIAC (Organisation pour l’interdiction des Armes Chimiques) l’armée syrienne serait en possession de 10% du stock initial d’armes chimiques.


Mais ces dernières ne sont pas les seules à tuer en Syrie. Bombardements, attaques terrestres, siège des localités prises par les rebelles, emprisonnement en masse, torturés, assassinats et disparitions sont les lot quotidien depuis trois ans et demi. Le bilan est accablant : plus de 170 000 morts, 9 millions de personnes ont quitté leurs foyers.

C’est également un drame humanitaire.  « Nous devons utiliser tous les moyens possibles pour apporter de la nourriture aux familles qui souffrent de la faim… » à déclaré il y a quelques Madame Cousin, Directrice du programme alimentaire mondial.

Et pourtant, un grand silence pèse sur la Syrie. La communauté internationale est toujours passive. Aucune initiative autre qu’humanitaire (ONG et Nations Unies) n’est entreprise depuis la négociation sur les armes chimiques.


Les démocrates syriens continuent à se battre seuls sur deux fronts. Depuis deux ans leurs appels répétés à l’octroi d’une aide logistique et à l’institution d’une zone de protection aérienne, sont restés vains, au profit des forces djihadistes, soutenus par les pays du golfe.
Ce qui se passe aujourd’hui en Irak est la conséquence de la situation syrienne où l’Etat Islamique d’Irak et du Levant (EIIL).

C’est pourquoi EELV :

Réaffirme sa solidarité avec les forces de la rébellion démocratique syrienne, le meilleur rempart contre le fanatisme religieux contre le régime de Bachar Al Assa

– Demande à l’Union Européenne et en particulier à la France, d’augmenter sa contribution et son aide d’urgence pour les déplacés et réfugiés tant à l’intérieur du pays qu’aux frontières.

– Maintient sa demande de renforcer les sanctions sur le régime syrien, notamment bancaires et commerciales, ainsi que la surveillance et l’exécution des sanctions de l’UE.

– 
Demande à l’UE et à la France une politique globale de soutien à l’ensemble des groupes et populations de la région Syrie – Irak qui se battent contre le terrorisme islamique, notamment les groupes Kurdes qui prennent en étau le dispositif offensif de l’EI

– 
Demande au gouvernement qu’une réelle politique d’accueil des réfugiés syriens soit accordée à la hauteur des besoins en mettant dans un premier temps à l’abri toutes les familles qui errent dans les rues de plusieurs grandes villes françaises.

Europe Ecologie – les Verts